“La France est une société métissée qui ne se voit pas comme telle. Il faut pourtant le savoir : les habitants des ghettos et ceux des beaux quartiers finiront par se mélanger. Nos frontières vont s’ouvrir à de nouvelles formes d’immigration, venant d’Asie comme des pays de l’Est. Nous sommes à la croisée des chemins et nous avons peur. La peur de l’autre, de l’étranger.
On construit plus facilement l’avenir lorsque l’on est fier de ce que l’on est, quand on est réconcilié avec son passé. L’histoire de la France est faite de grandeur, d’humanité et nous devons en être fiers. Il y a aussi des mémoires blessées, des personnes sacrifiées et des martyrs. Mais si, en tant que responsable politique, nous passons toute notre énergie à panser des plaies, à réécrire le passé pour le rendre plus acceptable, alors nous ne nous projetons plus dans l’avenir, à savoir la construction d’une société métissée“.
"Moi, je comprends les partisans de la régularisation
massive."
Le 4/10/08 sur Europe 1.
"En tant que femme politique, mon engagement a toujours été de lutter contre le Front national. Ce combat est le combat de toute ma vie. C'est un combat au nom de la morale et d'une certaine idée
de la France." Nouvelle
Alors ministre, suite au premier tour des municipales d'Hénin-Beaumont (2009).